Ca plane pour moi ... ouh ouh ouh ouh !!!
Allez hop un matin ...
Direction la Ouenghi (non ce n'est pas un gâteau ou je ne sais quoi de bizarre c'est une rivière et disons un lieu dit.
Mais c'est surtout là, que l'on trouve le club des "Planeurs de la Ouenghi" ; qui comme son nom l'indique est une club de ... vol à voile !!!
Les filles étant parties au club hippique, nous nous retrouvons entre homme Steve et moi.
Je précise que ce post est plus particulièrement adressé à Nicolas D. et Jeremy J. qui se reconnaitrons mais pour des raisons complètement opposées. L'un a très peur en avion et l'autre est fou de sensations fortes, et pratique le parachutisme.
Tout d'abord il faut rendre à César etc.. c'est grâce à un très bon copain, Marc qui est un ancien instructeur de planeur, que nous avons le plaisir de venir planer sans substance illicite.
Avant que vous regardiez la vidéo ci-dessous, je vais vous donner quelques renseignements techniques.
Nous allons utilisez un planneur bi-place et nous serons placé à l'avant (certainement que le pilote avait peur que nous n'ayons pas assez de sensation ?).
Il est en double commande car il sert surtout pour l'initiation des futurs pilotes.
le décollage se fait grâce à un câble de 1500m, lui même tiré par un treuil motorisé avec un V8 Russe ENORME.
Nous devons atteindre une vitesse de vent de 100km/h(à ne pas confondre avec la vitesse au sol).
Cela se fait en trente mètres départ arrêté puis une ascension de 500m environs. Pour moi, nous avons décroché à 460m et Steve 560m, le tout en moins de trente seconde. La sensation quand le pilote dit "tendu" et que le treuil entre en action "taquet quoi" + la vitesse ascensionnelle le tout fait des choses bizarres dans l'estomac, si si croyez moi !
Les montagnes russes à coté c'est du pipi de chat...
Ensuite le but pour un planeur c'est de trouver les courants d'air ascensionnels, et là c'est l'expérience du pilote qui parle.
Une fois qu'il l'a trouvé, son courant d'air, là cela devient un peu plus rock and roll pour le passager. Et oui, les virages serrés c'est comme les verres d'alcools un ça va, trois et plus, beaucoup plus, bonjour les dégâts !!!
Ce n'est pas impressionnant mais déstabilisant pour votre oreille interne.
Et là disons le carrément j'étais pas vaillant du tout, mais comme vous allez le voir dans la vidéo, pour Steven non plus cela n'a pas été une simple ballade.
Alors, après c'est sensation vient la récompense, je veux dire le spectacle de la nature Calédonienne à 500, 600m d'altitude, avec juste le bruit du vent sur le fuselage.
Pour finir un grand MERCI à Etienne, notre pilote.
Donc voila la vidéo promise, attention elle fait 30 meg alors pour les petites connexion, patience.
@ bientôt pour de nouvelles aventures.
La Tribu